Après la découverte en mars de cinq corps de nourrissons dans une maison de Louchats, en Gironde, la police a mené une enquête d’envergure sur tout le territoire français.
Selon le procureur chargé de l’enquête “Le fait qu’on soit proche de Pâques a augmenté le nombre d’infanticides, en particulier chez les bébés moutons” . Cette pratique d’un autre temps n’est malheureusement pas étonnante, la plupart des Français consomment aujourd’hui encore des animaux élevés et tués exprès pour eux. L’agneau de lait ou agnelet est tué à l’âge de 6 mois environ alors qu’il pourrait vivre plus de 14 ans. Interrogé sur cette cruauté, un consommateur se justifie en déclarant : “mais c’est trop bon!” . Cela nous rappelle la défense de certains abuseurs sexuels n’ayant pu se refréner en prétextant le plaisir…
D’autres enfants sont aussi victimes
L’agneau de Pâques n’est d’ailleurs pas le seul enfant victime de la cruauté humaine, d’autres bébés comme le veau sont malheureusement abattus chaque année pour une simple question de “plaisir gustatif”. Le veau aura vécu aussi peu de temps que l’agneau, il sera tué entre 5 et 6 mois, ce n’est donc encore qu’un bébé.

Qu’en-est-il pour les autres animaux ?
Si le sort des agneaux et des veaux est cruel, il en est de même pour tous les autres animaux. Le but de l’élevage et de la production de viande et de faire grandir le plus rapidement possible les animaux pour les abattre le plus tôt possible, soucis de rentabilité oblige. Des chiffres chocs sont là pour vous faire réaliser qu’aucun animal n’aura vécu une vraie vie avant d’être abattu. On apprend ainsi que si vous aviez été traité comme un poulet, on vous aurait tué à l’âge de 1 an et 1 mois (le poulet est tué à l’âge de 40 jours) , alors que si on vous aviez traité comme un agneau, c’est quand vous auriez eu 2 ans et 9 mois qu’on vous aurait envoyé à l’abattoir…
Cet article a été écrit pour le 1er avril, on aurait aimé qu’il soit faux…