Jamie Oliver, cuisinier très médiatique, s’est fait épingler par les services d’hygiène : sa prestigieuse boucherie du cœur de Londres a été obligée de fermer ses portes pendant vingt-quatre heures1.
Elle a en été notée 1 sur 5 par la Food Standards Agency (Agence des normes alimentaires du Royaume-Uni).
Cette boucherie approvisionne notamment le restaurant personnel de Jamie Oliver situé juste au-dessus. Les plats qui y sont servis atteignent parfois plus de 100 livres, soit 122 euros.
Voici ce qu’ont observé les inspecteurs : « déjections de souris, carcasses moisies et bœuf Wagyu périmé ». Le magazine en ligne Le Monde2 qualifie tout ceci, non sans humour, de « recette très protéinée » que Jamie Oliver devrait bientôt présenter « à ses adulateurs ».

Ce n’est pas tout : de la longe de porc vendue avec une date de péremption dépassée. Des sanitaires inadaptés. Des portes de frigo souillées.
Interrogés sur les carcasses recouvertes de moisissures trouvées au sous-sols, les porte-paroles de Jamie Oliver ont affirmé que ces moisissures ne rendaient « pas impropres à la consommation humaine » les viandes. Pas étonnant : le restaurant se vantait déjà en effet de proposer des viandes « vieillies naturellement jusqu’à soixante-dix jours », qualifiant la moisissure d’ « étape naturelle » dans le vieillissement de la viande.
Cette histoire nauséabonde me donne furieusement envie d’un bon steak de haricots noirs.
Terminons sur un petit jeu : selon vous, lesquels de ces jeunes et mignons animaux Jamie Oliver va-t-il sacrifier pour son restaurant ?