Une étude scientifique de l’Institut allemand Bremer Umvelt a établi que des taux dangereusement élevés de substances chimiques potentiellement cancérigènes se trouvent dans les garnitures en fourrure de vêtements pour enfants1 .
Les chercheurs ont révélé que les fourrures de chien viverrin et de coyote notamment contiennent d’importantes quantités de substances toxiques, notamment le formaldéhyde, qui peut causer des réactions allergiques et est considéré comme cancérigène, ainsi que les éthoxylates, connues pour perturber la production d’hormones et les organes reproducteurs.
Selon Isabelle Goetz, porte-parole de l’association People for the Ethical Treatment of Animals, a déclaré à ce sujet :
Une fourrure arrachée à des animaux qui se débattent et chargée de substances chimiques dangereuses pour les personnes qui la portent n’a rien d’esthétique.
L’association rappelle bien sûr que, substances toxiques ou non, « les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à les utiliser comme vêtements« .

Happening à Paris et Londres
Pour dénoncer cela, un couple pratiquement nu portant des masques à gaz a bravé aujourd’hui la foule du quartier de la Madeleine à Paris, pour protester devant le magasin The Kooples.
Les sympathisants de PETA ont appris aux aux passants que les vêtements et accessoires en fourrure sont non seulement cruels pour les animaux mais également chargés de toxines nuisibles aux humains.
PETA — soutenue par des célébrités comme Pete Doherty outre-Manche2 ou Fanny Maurer chez nous3 — appelle en effet la marque The Kooples à arrêter l’utilisation de fourrure véritable, pour le bien des humains et surtout le bien-être des animaux.
Il y a deux mois, à Londres, à l’occasion de l’ouverture de la Fashion Week, des activistes de PETA avaient elles aussi manifesté en slips et en masque à gaz contre l’utilisation de la fourrure4.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page du site de PETA consacrée à la fourrure.