La justice vient d’ordonner son autopsie, en partie grâce à plusieurs associations qui ont porté plainte.

Un problème de santé publique
L’hypothèse de la mise en cause des algues vertes semble la plus probable : durant l’été 2011, les cadavres de trente-six sangliers avaient été ramassés exactement au même endroit ; d’autre part un pompier a déclaré avoir trouvé la victime face contre terre1.
Les associations Halte aux marées vertes et Sauvegarde du Trégor ont porté plainte pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui contre les représentants de l’État2, après avoir effectué régulièrement des mesures de sulfure d’hydrogène, sous contrôle d’huissier, sur les côtes bretonnes et plus précisément dans le secteur de la mort du joggeur.
Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’
En 2009, un cheval était mort après avoir foulé ces algues vertes à Saint-Michel-en-Grève, sur une autre plage des Côtes-d’Armor régulièrement recouverte par des marées vertes : la responsabilité de l’État avait été judiciairement reconnue.

L’élevage : principal responsable
Selon le journal Le Monde :
Ces phénomènes sont générés par l’excès d’engrais azotés d’origine animale comme chimique. Par ruissellement, ils se retrouvent dans les rivières puis dans les eaux côtières où ils stimulent la production d’ulves et leur prolifération dans les baies peu profondes. La Bretagne, spécialisée dans l’élevage intensif, ne parvient pas à surmonter ses problèmes tenaces d’épandage de lisier et autres déjections animales dans les champs.


Précisions :