On savait déjà que Charles Darwin avait dit : “Le classement des formes, des fonctions organiques et des régimes a montré d’une façon évidente que la nourriture normale de l’homme est végétale comme les anthropoïdes et les singes”.
Mais saviez-vous que le grand homme avait étudié la place de l’homme au sein du règne animal ? Et ce, jusqu’à comparer certaines capacité animales à celles jugées propres à l’homme… Douze ans après L’Origine des espèces, Darwin publie La Filiation de l’homme :
Dans ce livre il [Darwin] insiste sur les ressemblance que l’homme entretient, non seulement avec les singes mais avec toutes sortes d’animaux. Il met par exemple les comportements sexuels humains en rapport avec les choix et les parades sexuelles d’autres animaux. De même, il souligne la ressemblance des formes du langage humain avec les expressions animales, ce qui n’est pas sans choquer certains de ses contemporains. (…) Dans son deuxième livre sur l’homme, publié l’année suivante en 1872, Darwin traite de l’expression des émotions chez les animaux et chez l’Homme. Il publie dans ce livre toute une série d’illustrations d’animaux et d’Hommes exprimant des émotions, qui démontre, à un autre niveau, les analogies et les parentés entre eux.”
(Extrait d’Origines de l’humanité : les nouveaux scénarios, éditions La ville brûle).
Cette pensée n’est-elle pas, déjà, l’un des socles de l’antispécisme ?

