Le véritable prix du beurre – et des produits laitiers en général – ce sont les vaches qui le paient. Dans l’industrie laitière, les vaches sont inséminées de force et à répétition1, et on leur enlève chaque veau à la naissance pour vendre le lait qui leur était destiné. Consommer du lait, du fromage, du beurre ou d’autres produits laitiers soutient donc la mise à mort de milliards de jeunes veaux, ainsi que de leurs mères, qui sont abattues (souvent à l’âge de 6 ans – alors que la durée de vie naturelle d’une vache est d’environ 25 ans) lorsque leur production de lait diminue.
Le beurre coûtera sûrement plus cher aux consommateurs, mais pour les vaches et les veaux élevés et exploités par cette industrie, sa production leur coûte leur vie. De plus, l’industrie laitière est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre, qui provoquent le réchauffement climatique. Et ce n’est pas tout : le lait est également mauvais pour la santé, augmentant le risque d’ostéoporose, de cholestérol, de diabète et de certains cancers. Sa consommation est également liée à des conditions tel que l’acné et l’asthme.
La solution n’est pas de produire plus de beurre, mais de consommer des laits, beurres, yaourts et fromages végétaux, qui sont délicieux, plus durables, sains, et respectueux de la planète et dont la production ne provoque pas la souffrance de milliards d’êtres sensibles. Au lieu de subir la hausse des prix du beurre, il serait plus avisé de faire la transition dès maintenant vers une alimentation végane2. On trouve même des croissants et autres pâtisseries véganes, dans les restaurants et boutiques en France qui proposent des options cent pour cent végétales, de plus en plus nombreux.
