Nous avons lu aujourd’hui dans l’excellente petite revue La Hulotte (« le journal le plus lu dans les terriers ») un passage drôle et édifiant. Dans le numéro sur l’escargot des haies, il est question des besoins astronomiques en calcium de l’escargot, afin qu’il puisse réparer sa coquille au moindre accident :
Je dois posséder en permanence un stock de calcium sur moi, pour pouvoir colmater moi-même ma cabane en cas de malheur. Par exemple, demain matin, je peux très bien tomber du haut de mon piquet de clôture et me briser le dos sur un caillou.
Heureusement j’ai dans le sang trois fois plus de calcium que vous autres humains. Je suis une vraie petite machine à secréter de la coquille.
Seulement voilà : où le dénicher, ce précieux calcium ? J’en trouve bien sûr dans les plantes que je mange ; un petit peu aussi en absorbant de l’eau calcaire à travers mon pied.
Moralité : si l’escargot avec ses contraintes ahurissantes se satisfait de plantes (il consomme, d’ailleurs, toutes celles qui lui tombent sous la radula, au hasard de ses itinéraires), les craintes d’un humain sans coquille sur les apports en calcium du régime végétalien feraient bien rigoler la petite bestiole.
Quant à l’idée de compléter les apports en calcium à travers la consommation d’eau minéralisée, excellente idée également : un peu plus d’un litre de Contrex par jour permet d’atteindre les apports journaliers recommandés par l’OMS !
